À seize ans, en apprenant la vérité sur la mort tragique de ses parents et l’enlèvement de son frère jumeau, par une bande de redoutable brigands, Camille décide de se lancer sur les routes à la recherche de ces horribles criminels.
Dotée d’un pouvoir de métamorphose dont elle a hérité et d’une volonté inébranlable, elle mettra tout en œuvre pour parvenir à ses fins : retrouver son frère !
L’aventure est périlleuse. En 1650, les bandits rôdent dans un pays en proie à la famine après une longue période de guerre.
L’amour et l’amitié lui permettront-ils de faire face à de nombreuses péripéties dangereuse, à l’issu incertaine ?
avec Livre Dédicacé
J’ai beaucoup apprécié ce roman. L’intrigue m’a tenu en haleine du début à la fin. Nous sommes transportés dans une autre époque pleine de romantisme et de fantastique. L’écriture est agréable et aisée. J’ai lu ensuite avec autant de plaisir « le souffle du Châtiment » et je suis impatient de lire son tout nouveau roman « pour l’amour de ma fille » .
02 Octobre 2020
J’apprécie les histoires du genre fantastique, et celle-ci ne m’a pas déçu. Documenté, intéressant, j’ai passé un bon moment avec ce roman !
19 Mars 2018
Très beau livre, je suis ravie de ma lecture. Camille, l’héroïne, nous fait vivre de nombreuses péripéties pleines d’émotions.
J’ai découvert cette auteure grâce à son premier livre et c’est avec grand plaisir que je lirai ses prochains ouvrages.
28 Mars 2018
Wibibook s’emploie à mettre en lumière l’autoédition et permet ainsi à de nouvelles plumes de pouvoir révéler leur talent au grand jour.
Le titre en lui-même incite à vouloir découvrir le livre et se rajoute le synopsis qui m’a paru assez intrigant.
Je me suis lancée dans l’histoire sans pouvoir m’arrêter car le récit démarre bien et le texte est bien aéré avec une plume entrainante ce qui permet au lecteur de défiler les pages sans retenue.
On se retrouve en 1635, avec le meurtre du Duc et de la Duchesse de la Sablière par quelques brigands voyous jusqu’au cou emportant avec eux Thomas le jumeau de Camille, tous deux encore à l’âge des babilles. Le récit de ses premières pages est déchirant par tant de cruautés.
L’histoire repose sur Camille qui découvre son pouvoir de métamorphose en Faucon à l’âge de 16 ans. Un héritage familial…
Le faucon est un rapace qui possède une technique particulière de chasse, visant à déstabiliser la personne qui croise son chemin. L’auteure retranscrit parfaitement la force de son bec dans le récit visant à nous démontrer sa puissance.
Dotée de ce pouvoir, c’est un long voyage cabossé de dangers qu’elle décide d’entreprendre pour retrouver son frère. Ces rencontres seront fructueuses parsemées d’embûches mais sa bonté et son courage mettront sur sa route des amis qui lui seront bénéfiques, sa télépathie avec les animaux lui sera d’un grand secours, et sa politesse de cœur ne peut que s’incruster dans nos veines tant sa douceur s’en reflète. On ne peut que s’attacher à ce personnage plein de vivacité et de loyauté.
On perçoit son devoir loyal envers ses parents qu’elle a à peine connu car le mal en a décidé autrement lui volant cetamour précieux et arrachant l’union fraternelle de deux êtres. Une valeur que l’on considère perdue comme l’honneur émane souvent dans l’écriture de Martine Baticle qui la met en relief avec la traîtrise et la bêtise de l’homme.
On fera face à des voleurs qui se vantent de tromper les gens par leur supercherie et une véritable chasse au trésor piraté par le redoutable Goudrelle le principal concerné de cette attaque meurtrière sur sa famille et on se retrouve en tant que lecteur participant à cette chasse à l’homme par le simple fait de vouloir continuer à tourner les pages sans aucune once de lassitude.
On se demande dans quel nid s’est retrouvé Thomas et qui va l’emporter l’ombre ou la lumière…
Pour conclure, ce roman Urban Fantasy est agréable à lire avec une touche romancée attendrissante. C’est une lecture qui convient parfaitement aux jeunes.
C’est mon premier roman de Martine Baticle et j’en suis satisfaite. Au plaisir de lire d’autres lectures de cette auteure.
Malgré une pile à lire assez conséquente de services presse, je me suis empressée de commencer ce roman dès sa réception. Quelque chose m’attirait, et je n’en sors pas déçue !
Tout d’abord mille merci à Martine Baticle et à Wibibook pour leur confiance !
Pour en revenir à l’histoire, je me suis tout de suite sentie emportée dans le voyage qu’effectue Camille, on en apprends plus sur les circonstances de la disparition de ses parents et de son frère.
Au fil des pages et des aventures qu’elle traverse, on découvre une jeune fille de seize ans très courageuse, espiègle et déterminée qui va devoir faire face à son héritage familial.
Elle va comprendre qu’elle est capable d’un lien extraordinaire avec les animaux, et qu’ils seront là pour l’aider à surmonter certaines embûches !
Ce roman, malgré un sujet douloureux, nous mène avec lui et nous ressentons les émotions de Camille, comme si nous étions avec elle. Je suis ravie d’avoir pu faire cette découverte et conseille vivement cette histoire aux fans de fantasy, mais pas que ! Il peut en effet convenir aux personnes intéressée par le monde des pirates, ou encore à ceux qui ont simplement envie de se vider la tête et de partir à la conquêtes des années 1600/1700.
Je n’ai pas eu la chance de lire ses deux autres romans, mais je pense me laisser tenter car j’aime beaucoup la plume de cette auteure, qui nous emporte avec elle dans un monde de mystères.
Le bruit de chevaux au galop se rapproche. Bientôt, les sabots résonnent sur les pavés de la cour carrée. Six cavaliers surgissent de la pénombre. Le vent fait flotter leurs longs manteaux, animant leurs silhouettes noires qui se découpent dans le ciel ocre de cette fin de journée de l’automne 1635.
Le visage dissimulé, sous un tricorne, l’un d’eux met pied-à-terre et se dirige d’un pas rapide vers le perron du manoir. Alertée par le bruit, une domestique portant un tablier blanc sur une longue jupe, sort pour s’enquérir de la raison de leur visite. Elle croise frileuse un petit châle sur la poitrine et avance au-devant d’un des cavaliers, déjà en haut des marches.
Je suis trop loin, impossible d’entendre leurs propos. D’un geste, la servante l’invite à attendre, le temps d’informer son maître. Les autres cavaliers sont descendus de leur monture qu’ils tiennent par les rênes. Les lumières de l’étage inférieur de la bastide s’éclairent une à une. La porte principale s’ouvre de nouveau. Mon père, le Comte en personne s’avance à son tour, vêtu d’un pourpoint et pantalon de cuir, tel un mousquetaire et s’approche de l’inconnu. L’échange ne dure que quelques secondes. Mon père fait volte-face, pousse énergiquement la domestique devant lui et referme la double porte derrière eux. Pourquoi tant de précipitation ? Que se passe-t-il ? Je frissonne.
Les cinq autres cavaliers parviennent à leur tour en haut des marches. Leurs manteaux se soulèvent, découvrant leurs bottes où brillent des éperons. Parvenus à la façade, ils s’acharnent sur les vitres qu’ils fracassent avec hargne, à l’aide des crosses de leur mousquets. Ils élargissent les brèches à coup de poing et de pieds pour pénétrer.
La jeune fille appuie les deux mains sur ses oreilles pour ne plus entendre les appels du rapace, mais il est trop tard, elle ne peut maîtriser la mutation qui s’opère en elle, malgré elle. Résignée, Camille s’assoit sur le plancher, ferme les yeux, s’abandonne. Comme les jours d’hiver où le vent glacial, lui mord la peau, elle perçoit comme une multitude d’aiguilles lui piquer le visage. Toute sensation de ses bras et de ses jambes a disparu. Elle entrouvre les yeux, mais doit les refermer aussitôt pour éviter le vertige. Elle redoute de subir les souffrances endurées lors de son intronisation dans la cellule du couvent.
À la place, une délicieuse impression de légèreté, de liberté, s’empare d’elle. Bientôt, des plumes brunes aux reflets dorés parent son visage et son corps, des écailles recouvrent ses pattes fines terminé par des serres aiguisées. Enfin, elle ouvre les yeux, des yeux ronds, noirs, à l’acuité surprenante. Les sons lui parviennent forts et précis. Ses ailes rabattues sont prêtes à se mouvoir.
Son corps et ses sens sont ceux d’un faucon, son cœur et son esprit sont les siens. Ses sentiments, sa pensée sont intacts.
Le cri du rapace l’alerte de nouveau. À présent, elle en comprend le message : c’est un cri d’alarme.